Le poêle en faïence
Magnifiques architectures de céramique.
Depuis le XVIème siècle ces majestueux poêles suivent la mode des époques. La qualité et la beauté de l'émaillage, la richesse des décors, font de ces poêles d'exceptionnels pièces décoratives et utilitaires.
Devenu très populaire au XIXème siècle, le poêle en faïence inspire plusieurs céramistes de l'époque. Nombreuses sont les faïenceries qui proposent ces poêles portatifs. Originaire de l'Europe de l'est ce poêle robuste est très performant en matière de chauffage. Inspiré des anciens fours en briques de terre réfractaire, il diffuse une chaleur douce et constante.
Un choix écologique.
Poêle de masse fonctionnant selon le principe de l'accumulation de chaleur. Son four en briques de terre réfractèrent possède une chambre de combustion encastrée et fermée. Économe en bois, son foyer est beaucoup moins dangereux que les âtres ou certains inserts.
Les poêles à bois ne sont pas tous écologiques. Toutes sortes de substances toxiques sont libérées lors de la combustion. En outre, le rendement est souvent très bas. Un feu ouvert peu avoir un rendement négatif ou compris entre 0 et 5%. Cela signifie qu'au total la quantité d'énergie perdue par la cheminée est supérieure à l'énergie gagnée. Un poêle à bois ordinaire a un rendement d'environ 35%. Les véritables poêles en faïence en revanche, ont des rendements voisin de 80%.
Les poêles de faîence anciens qui ont été restaurés par des professionnels ont exactement le même rendement. Bien sûr le poêle exceptionnel, l'antiquité que l'on garde jalousement
qui n'a jamais quitté la maison familiale de génération en génération mérite une restauration effectuée par un professionnel.
Investir dans l'achat ou la restauration d'un poêle en faïence reste un choix économique et écologique mais également culturel, décoratif et artistique. A ceux qui ont le souci de l'art, de la ligne et du détail qui acrochera toujours l'oeil parce que le créateur du poêle de faïence aura eu le talent de faire passer un peu de son esprit par ses mains créatrices.
Par Yvan Comte le samedi 31 mars 2007 - Lien permanent